lundi 29 octobre 2007

Prix Nobel

Le célèbre jury de Stockholm a décerné le prix Nobel de la Paix à un collectif d’acteurs du développement durable. Le plus connu d’entre eux, Al Gore, est un as de la communication dont la réputation dans le domaine repose sur un livre et un film “ Une vérité qui dérange”. Les scientifiques du GIEC (Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat) sont des gens de grand talent consacrés par l’ONU. Ils contribuent, bénévolement, à un programme de travail patient indispensable à la connaissance de la réalité.
Au-delà des récompenses, nous pouvons nous réjouir de ce que ce prix consacre le développement durable, après l’économie solidaire, comme élément constitutif de la paix…de la “Culture de la Paix”.
Après une telle décision, nous devrions trouver plus “normal” que la paix trouve sa place dans nos agendas 21 … Comment, en effet, imaginer un développement durable du monde, une inversion de nos atteintes au climat, en laissant subsister un arsenal guerrier prêt à tout compromettre comme nos armes nucléaires.
Et puisqu’une vérité peut déranger, disons que nous aurions aimé que l’ancien vice-président des Etats-Unis fasse un peu plus pour que son pays signe le protocole de Kyoto lorsqu’il était aux affaires.
Enfin, disons que son film n’aurait rien perdu de sa pertinence, bien au contraire, en stigmatisant plus fortement les armes nucléaires comme l’immense danger de notre temps pour ce qu’elles coûtent et pour la menace terrorisante qu’elles nous font subir.
Mais cela ne sera pas sans une mobilisation forte des citoyens… Ce à quoi nos collectivités locales s’emploient en priorité.

2 commentaires:

  1. Ce lien encore inhabituel entre développement durable et désarmement nucléaire pour l'émergence sérieuse d'une culture de la paix mériterait plus d'attention de la part de toutes celles et ceux qui prétendent diriger les affaires du monde, au niveau global comme au niveau local...
    Persuivons nos efforts...

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