Par Jean-Paul LECOQ, Maire de Gonfreville l’Orcher, Député de la Seine-Maritime.
Le discours prononcé par Barack Obama le 5 avril 2009 à Prague sera-t-il historique ?
À cette occasion chacun retiendra que le nouveau président américain a affirmé « l’engagement de l’Amérique à rechercher la paix et la sécurité dans un monde sans armes nucléaires. » Il a également exprimé le souhait de « parvenir à une interdiction globale sur les essais nucléaires. »
Cette déclaration est un formidable espoir pour tous ceux qui luttent pour la paix, notamment au sein de l’AFCDRP. Elle entre en résonance avec l’appel en faveur du protocole Hiroshima-Nagasaki pour l’élimination de toutes les armes nucléaires d’ici 2020.
Nous pouvons toutefois déplorer que le président français n’ait pas profité de l’occasion pour engager la France dans la même voie. Son silence assourdissant suite à ce discours en dit long sur ses intentions en la matière.
Alors que les États-Unis nous avaient habitués depuis longtemps aux paroles et aux actes guerriers, le président Obama, en rupture totale avec son prédécesseur Georges Bush considère pour sa part que son pays a « la responsabilité morale d’agir. »
Mais cette déclaration de principe s’accompagne de nuances qu’il convient de ne pas négliger.
Tout d’abord, le président Obama évoque la réduction « du rôle des armes nucléaires », pas de leur nombre.
Par ailleurs, il insiste sur le fait que tant que les autres pays disposeront de telles armes, les États-Unis ne renonceront pas à leur armada…
Le discours du président américain s’accompagne également de trop nombreux « nous devons » qui ne correspondent à rien de concret, notamment en termes de calendrier.
Il convient donc de rester prudent et lucide. N’oublions pas que les États-Unis restent le premier marchand d’armes de la planète. Il y a fort à parier qu’Outre-atlantique, le complexe militaro-industriel ne renoncera pas facilement à cette manne financière.
Nous souhaitons tous que ces bonnes intentions ne restent pas lettre morte. Pour reprendre les propres termes du président américain, « les mots doivent avoir un sens. » Mais, nous attendons plus que des paroles : des actes.
Ce discours sera donc historique s’il est suivi d’effets pour qu’enfin nous soyons débarrassés de cette épée de Damoclès qu’est l’arme nucléaire.
Le discours prononcé par Barack Obama le 5 avril 2009 à Prague sera-t-il historique ?
À cette occasion chacun retiendra que le nouveau président américain a affirmé « l’engagement de l’Amérique à rechercher la paix et la sécurité dans un monde sans armes nucléaires. » Il a également exprimé le souhait de « parvenir à une interdiction globale sur les essais nucléaires. »
Cette déclaration est un formidable espoir pour tous ceux qui luttent pour la paix, notamment au sein de l’AFCDRP. Elle entre en résonance avec l’appel en faveur du protocole Hiroshima-Nagasaki pour l’élimination de toutes les armes nucléaires d’ici 2020.
Nous pouvons toutefois déplorer que le président français n’ait pas profité de l’occasion pour engager la France dans la même voie. Son silence assourdissant suite à ce discours en dit long sur ses intentions en la matière.
Alors que les États-Unis nous avaient habitués depuis longtemps aux paroles et aux actes guerriers, le président Obama, en rupture totale avec son prédécesseur Georges Bush considère pour sa part que son pays a « la responsabilité morale d’agir. »
Mais cette déclaration de principe s’accompagne de nuances qu’il convient de ne pas négliger.
Tout d’abord, le président Obama évoque la réduction « du rôle des armes nucléaires », pas de leur nombre.
Par ailleurs, il insiste sur le fait que tant que les autres pays disposeront de telles armes, les États-Unis ne renonceront pas à leur armada…
Le discours du président américain s’accompagne également de trop nombreux « nous devons » qui ne correspondent à rien de concret, notamment en termes de calendrier.
Il convient donc de rester prudent et lucide. N’oublions pas que les États-Unis restent le premier marchand d’armes de la planète. Il y a fort à parier qu’Outre-atlantique, le complexe militaro-industriel ne renoncera pas facilement à cette manne financière.
Nous souhaitons tous que ces bonnes intentions ne restent pas lettre morte. Pour reprendre les propres termes du président américain, « les mots doivent avoir un sens. » Mais, nous attendons plus que des paroles : des actes.
Ce discours sera donc historique s’il est suivi d’effets pour qu’enfin nous soyons débarrassés de cette épée de Damoclès qu’est l’arme nucléaire.