vendredi 21 décembre 2012

Fêtes de fin d'année : fermeture du secrétariat

A l'occasion des fêtes de fin d'année, le secrétariat de l'AFCDRP/Maires pour la Paix France  sera fermé du 21 décembre au 1er janvier.

Nous vous souhaitons d'excellentes fêtes et aurons le plaisir de vous retrouver dès le mercredi 2 janvier 2013.

vendredi 16 novembre 2012

Semaine de la solidarité internationale à Châlette-sur-Loing

La Ville de Châlette-sur-Loing organise deux actions dans le cadre de la thématique nationale de la semaine de la solidarité internationale : "DroitS à l'essentiel". 

Parmi les temps forts, une soirée festive aujourd'hui vendredi 16 novembre lancera l'initiative. Elle se déroulera à la Maison des Associations. Au programme : spectacle, dégustations culinaires et échanges avec les association sur le thème du droit à l’éducation et du Vivre Ensemble.

Enfin, le 17 novembre aura lieu une émission de radio sur Radio Chalette sur la thématique de la Solidarité Internationale avec interviews du monde associatif et de la population. 

Tous les renseignements sur le site de la ville.

mardi 13 novembre 2012

Martigues : déclaration du 21 septembre 2012

Martigues, membre de l'AFCDRP/Maires pour la Paix France depuis 2010, nous a fait parvenir la déclaration faite en conseil municipal à l'occasion de la journée internationale de la paix du 21 septembre 2012. Voici le texte intégral de l'intervention de Mme Sandrine Scognamiglio, conseillère municipale déléguée à la culture de la paix:

"Monsieur le Maire, Mesdames et Messieurs, Chers Collègues, 

En cette séance du Conseil Municipal du 21 septembre, je voudrais symboliquement marquer la Journée Internationale de la Paix. 

La Journée Internationale de la Paix décrétée par l'ONU se célèbre cette année alors que de nombreux pays connaissent la guerre et que les politiques d’austérité économique généralisées en Europe accroissent les inégalités et les tensions. 

"Pas de Paix sans développement et pas de développement sans Paix", avait dit Martin LUTHER KING.

Cette année encore, comme depuis onze ans, des milliers d’acteurs s’emparent de cette journée pour construire la Paix. La Ville de Martigues s'inscrit dans cette construction.

Depuis maintenant deux ans, notre Municipalité est adhérente de "l'Association Française des Communes, départements et régions pour la Paix".

Monsieur le Maire, il y a deux ans à peu près, vous avez décidé de créer une délégation à la Culture de Paix que vous m'avez confiée et je vous en remercie.

Il y a deux ans également, nous avons inauguré, juste à côté, l'Avenue de la Paix. Vous avez souligné, à cette occasion, toute la symbolique d’une artère baptisée Avenue de la Paix dans un quartier tourné vers l'avenir. C'est le sens que nous voulons donner à cette célébration. Je ne trahirai sans doute pas vos sentiments en engageant notre Conseil Municipal dans ce vœu: "concourir au quotidien, ici, près de chez vous, et ailleurs, à faire grandir la Culture de Paix".

Bien sûr, une journée telle que celle-ci mérite que s’expriment les ambitions nobles d’un monde meilleur, d’un monde sans arme, d’un monde sans ingérence et sans invasion guerrière.

Bien sûr, cette journée doit être un moment empreint de souvenirs, souvenirs lointains ou plus proches de toutes les victimes des folies guerrières, parce que nous savons que rien ne justifie la guerre et que rien ne justifie les conquêtes militaires.

Cette journée doit aussi être un moment utile, utile pour connaître, comprendre, utile pour faire vivre et grandir cette Culture de Paix.

Les Martégales et les Martégaux peuvent contribuer, chacun à leur manière, à construire un monde de Paix, tous, des plus jeunes aux plus anciens, en découvrant, en apprenant, en comprenant l'Histoire mais aussi les Histoires parfois récentes. Chacun peut apporter sa pierre à ce bel édifice que mérite notre Humanité. Ce combat quotidien qui s’apparente aussi à un comportement citoyen, qui est un comportement citoyen, participe à construire le "vivre ensemble" indispensable à cette ambition.

Il est aussi de notre devoir en tant que Collectivité locale, en tant qu’Institution de notre République, de favoriser cette Culture de Paix au travers de nos compétences comme l'éducation, la culture, par exemple, mais également en luttant contre les discriminations et en faisant en sorte que soient respectés les droits de l'homme.

Alors, pour cette journée du 21 septembre 2012 et dans l’esprit qui a prédominé sa création par l’Organisation des Nations Unies, nous nous proposons de multiplier les initiatives qui vont en ce sens à Martigues.

Vous avez pu le constater, il y a maintenant plusieurs jours que déjà des drapeaux aux couleurs de la Paix flottent au vent dans les rues de notre Ville (le vent nous a bien aidés, on les voit bien! …), que depuis lundi jusqu'à ce soir le hall de notre Hôtel de Ville accueille une exposition sur la Culture de Paix. Cette exposition sera itinérante et sera installée à partir de lundi dans les quatre collèges de la Ville et servira de support pédagogique aux enseignants.

Enfin, et je vous invite à y participer nombreux, le 24 octobre, une conférence sur le thème de la laïcité nous permettra d’accueillir le philosophe et écrivain Henri PENA-RUIZ.

Enfin, chers Collègues, vous me permettrez en cette journée particulière de saluer l’engagement militant de tous ceux qui oeuvrent pour un monde sans guerre, un monde sans arme, un monde de Paix.

Je pense bien sûr aux membres du Mouvement de la Paix et je voudrais ce soir saluer la mémoire de Maguy GUERRA qui nous a quittés il y a très peu de temps et qui était une militante de tous les instants.

Pour finir ce discours, je dirais comme Jean JAURÈS l’avait si bien affirmé : "L'affirmation de la Paix est le plus grand des combats, c’est vers cela qu'il faut tendre pas à pas, humblement, et pour le meilleur avenir".
Merci."

Vous pouvez également voir le compte-rendu des activités de la ville de Martigues à l'occasion du 21 septembre 2012 sur le site de la ville.

lundi 5 novembre 2012

Châlette-sur-Loing : retour sur 3 ans de travail pour une culture de la paix

La ville de Châlette-sur-Loing pratique la culture de la paix au quotidien. Elle nous présente ici quelques temps forts qui ont rythmé son action pour une culture de la paix depuis 2009.

2012

Présentation du nouveau panneau de la ville lors de la fête de Châlette qui a pris comme thème : Amitiés entre les peuples. Présence des délégations turques, palestiniennes et cubaines.

Le jour du 21 septembre :
1. Concert par le groupe Senstress d’Al Kalamandjati, musiciens palestiniens.
2. Exposition « Algérie de la colonisation à l’indépendance ».
3. Collecte de grues afin d’atteindre le nombre de 1000 et ensuite les envoyer à Hiroshima.

2011

Participation au comice agricole avec confection du char sur le thème de la Paix. Tout l’été, les centres de loisirs, les comités de quartier et les associations des personnes âgées et retraités ont confectionné le char et plier 2500 grues en origami qui ont été distribuées au public le jour du défilé du Comice.

Le jour du 21 septembre :
1. Exposition du char du comice au Hangar.
2. à 14h, projection, en direction des enfants des CLSH, du film « L’oiseau Bonheur » au Hangar, centre culturel, suivi d’un atelier d’origami sur le pliage de la grue organisé par le Comité de Quartier du Bourg
3. à 20h : en direction du public, Projection du Film « L’oiseau Bonheur » au Hangar, suivi d’un atelier d’origami sur le pliage de la grue organisé par le Comité de Quartier du Bourg
4. Exposition au Hangar sur l’œuvre de Jean FERRAT en musique, chanteur, humaniste et homme de Paix puis transfert de l’exposition pour une semaine dans le Hall de la Maison des Associations avec l’exposition sur la Culture de Paix réalisé par le service communication.

2010

1. Du 29 avril au 9 mai 2010, dans le cadre de la campagne internationale « Nos villes ne sont pas des cibles ! » Exposition : « Vêtements d’Hiroshima », Photographies de Michel Aguilera
2. Projection du film « Gerboise bleue » avec AVEN, Association des Victimes des essais Nucléaires
3. Conférence en présence du maire de Châlette et du Mouvement de la Paix au retour de leur délégation à New York

Le jour du 21 septembre :
1. Concert avec le groupe « Irish » sur le parvis de la mairie.
2. Parvis de l’Hôtel de ville baptisé : Parvis de la Paix.

En juillet 2010, le Tour de France est passé à Châlette et nous avons fleuri un carrefour qui a été filmé depuis un hélicoptère et donc vu par des millions de téléspectateurs !!

2009 

Mise en place au niveau de la ville du Pôle « Culture de paix »

21 septembre 2009 :
1. information sur le journal communal de Châlette (Châlette Place Commune) sur la notion de la Culture de Paix
2. installation dans le hall de l’hôtel de ville d’une exposition sur la thématique de culture de paix : « une culture de convivialité et du partage fondée sur les principes de liberté, de justice, de démocratie, de tolérance et de solidarité
3. à 18h : animation musicale avec le groupe TRABENDO musique berbère, sénégalaise, espagnole, turque, etc.
4. disposition sur les fenêtres de l’hôtel de ville et dans la ville les drapeaux de la paix.

mardi 2 octobre 2012

Malakoff : rencontre, dédicace et débat avec Paul Quilès

Dans le cadre de son Programme Local d'Action pour une Culture de la Paix, la ville de Malakoff recevra le 6 octobre prochain M. Paul Quilès, maire de Cordes-sur-Ciel et ancien ministre de la Défense, à l'occasion de la publication de son livre "Nucléaire - un mensonge français".

M. Quilès dédicacera son ouvrage de 15h à 17h15 à la librairie L'îlot Pages (75, avenue Pierre Larousse 92240 MALAKOFF).

La dédicace sera suivie d'un débat à la Maison de la Vie Associative (28 rue Victor Hugo- 92240 Malakoff) à 17h30, animé par M. Cibot, délégué général de l'AFCDRP/Maires pour la Paix France.

Plus de renseignements : site de la ville de Malakoff

lundi 1 octobre 2012

En ce moment dans nos collectivités adhérentes

Martigues :

Adhérente à notre réseau depuis 2010, la ville a choisi cette année de sensibiliser la population et en particulier les élèves des collèges aux domaines d'action de la culture de la paix en organisant une exposition itinérante sur ce thème. L'exposition est d'abord passée par l'Hôtel de Ville à l'occasion de la journée internationale de la paix et circulera dans les collèges jusqu'au 5 octobre.

Plus de renseignements : site de la ville de Martigues.

Villejuif :


Dans le cadre de ses "Rencontres de la culture de la Paix", la ville de Villejuif organise le 6 octobre à 20h30 un concert de solidarité pour aider à la reconstruction de sa ville jumelle Mirandola (Italie), lourdement touchée par un séisme en mai dernier.

mercredi 19 septembre 2012

"Faites la paix" à Audincourt

Depuis 1998, Audincourt fête la paix. Cette année, la veillée de la paix sera exceptionnellement organisée le 22 septembre à partir de 11h à l'espace Japy (rue de la filature 25400 Audincourt).

Les participants sont invités à se retrouver devant l'arbre de la paix pour ensuite participer aux différentes activités qui marqueront cette journée.

Un "buffet solidaire" sera organisé en faveur de l'association "Les enfants du monde".

Retrouvez tous les détails pratiques sur le site de la ville d'Audincourt.

mardi 18 septembre 2012

Rencontres de la culture de la Paix à Villejuif

La ville de Villejuif, membre de l'AFCDRP/Maires pour la Paix France depuis 1999, a décidé de célébrer la journée internationale de la Paix sur plusieurs semaines, regroupant ses initiatives sous l’appellation "Rencontres de la culture de paix". 

Cette année, les "Rencontres de la culture de paix" seront placées, entre autre, sous le signe de la solidarité internationale. Le week-end des 6 et 7 octobre sera ainsi consacré à la ville italienne de Mirandola, jumelée avec Villejuif et lourdement touchée par les séismes qui ont frappé le nord de l’Italie en mai dernier.

Autre temps fort de ces "Rencontres de la culture de paix", le 22 septembre avec le lancement officiel des rencontres où sera inaugurée une fresque réalisée par 130 enfants des accueils de loisirs sous la supervision d'un plasticien militant de la paix.

Tous les renseignements pratiques à retrouver sur le site de la ville de Villejuif.

lundi 17 septembre 2012

Journée internationale de la Paix : "Une paix durable pour un avenir durable"

Par Daniel Fontaine, président de l’AFCDRP/Maires pour la Paix France, Maire d’Aubagne, Vice-président du Conseil Général des Bouches-du-Rhône.
 
La journée du 21 septembre sera dans un grand nombre de collectivités l’occasion de débats, d’expositions, de manifestations culturelles destinés à promouvoir la culture de la paix.

Il y a douze ans, le Manifeste de l’UNESCO recueillait des dizaines de millions de signatures à travers le monde autour d’engagements fondamentaux : respecter toutes les vies, rejeter la violence, libérer sa générosité, écouter pour se comprendre, préserver la planète, réinventer la solidarité. Ces engagements sont d’autant plus d’actualité qu’ils proposent, point par point, des réponses aux maux que traverse le monde, jusqu’à l’Europe vacillante.

Les villes sont à la fois le réceptacle de ces maux, elles qui concentrent la misère, les violences, les inégalités, mais elles sont aussi l’espace où doivent se développer, à travers l’action publique, l’écoute, le respect et la solidarité. Ce rôle des villes devient essentiel dans les périodes de crise profonde : c’est au plus près de soi que l’on attend des réponses, un soutien, une perspective, une protection.

Le secrétaire général de l’ONU a souhaité que le thème de ce 21 septembre 2012 soit« une paix durable pour un avenir durable ». Des dizaines d’organisations sont associées à la célébration de cette journée, parce que chacune d’entre-elles, dans son domaine d’action, que ce soit le champ social, l’humanitaire, la promotion des droits fondamentaux, des droits sociaux, l’environnement, voit se développer les facteurs de conflits, les régressions, les impasses. L’AFCDRP s’inscrit dans cette journée à plusieurs titres : d’abord parce qu’aucune paix ne sera jamais durable si l’humanité continue d’être menacée dans sa survie par la menace d’une guerre nucléaire, c’est notre combat au plan international. Ensuite parce que si les villes cessent de porter les valeurs de la culture de la paix, et se transforment en machines à exclure en limitant leurs interventions, c’est la dernière interface entre des citoyens livrés à eux-mêmes et un environnement de plus en plus brutal qui disparaîtra.

Quand plus de la moitié des Terriens sont des citadins, l’enjeu est majeur pour l’avenir.

vendredi 14 septembre 2012

"Un bateau pour Gaza" à l'honneur à Gonfreville-l'Orcher

Nos collectivités membres continuent de nous faire parvenir des informations sur les évènements qu'elles organisent pour célébrer la Journée internationale de la Paix. 

Aujourd'hui, la commune de Gonfreville-l'Orcher nous informe qu'une projection publique du film « Tant qu’il y aura un blocus », consacré à l’opération « Un bateau pour Gaza » organisée en 2011, aura lieu le 21 septembre à 20h30, en présence du maire, M. Jean-Paul Lecoq, qui faisait partie de la flottille. La projection sera suivie d’un débat sur la situation dans la bande de Gaza.

Toutes les informations pratiques sur le site de Gonfreville-l'Orcher.

jeudi 13 septembre 2012

Aubagne : 29ème Fête de la paix

Du 20 au 23 septembre se déroulera la 29ème Fête de la paix de la ville d'Aubagne. Outre la traditionnelle Course de la Colombe (le 23 septembre) qui clôturera les festivités, un village associatif et plusieurs débats seront organisés durant cette période.

Dans ce cadre, la ville présidente de l'AFCDRP/Maires pour la Paix France, accueillera le vendredi 21 septembre M. Paul Quilès, maire de Cordes-sur-Ciel et ancien ministre de la défense, pour un débat intitulé "Désarmement nucléaire, l’urgence grandit".

Le débat sera suivi d'une signature du livre de M. Quilès, "Nucléaire, un mensonge français".

Anaïz Parfait, directrice de Global Zéro pour l’Europe,  Jean-Marie Collin, consultant sur les problématiques de défense, Daniel Fontaine, maire d'Aubagne et président de l'AFCDRP/Maires pour la Paix France, et un représentant du Mouvement de la Paix interviendront également lors de ce débat.
 
Informations pratiques : 
"Désarmement nucléaire, l’urgence grandit"
Débat sur le désarmement nucléaire

 
18h30 - Entrée libre

Théâtre Comoedia 
cours Maréchal Foch
rue des Coquières
13400 Aubagne

mercredi 12 septembre 2012

Colloque "Paix et constitutions"

Les 20 et 21 septembre prochain, le Centre de Recherche en Droit et Science Politique (CREDESPO) de l’Université de Bourgogne organise, en partenariat avec l'AFCDRP/Maires pour la Paix France, un colloque international sur le thème "Paix et constitutions".

Ce colloque cherchera à montrer en quoi et comment les Constitutions (et le droit constitutionnel) peuvent contribuer globalement à l'objectif de Paix formulé dans différents textes internationaux (comme la culture de paix et le droit humain à la paix) et dans les normes du Droit international.

L'exposition "la Bombe A et l'Humanité" sera également présentée durant le colloque et sera ensuite exposée à Latitude 21 - Maison de l'architecture et de l'environnement du Grand Dijon pendant un mois.


mardi 11 septembre 2012

Édito de rentrée

Par Michel Cibot, Délégué général de l’AFCDRP.

Première rentrée après une longue séquence électorale suivie de congés bien mérités…

Dernière rentrée avant le nouveau marathon électoral de 2014.

Cette période est propice aux réflexions stratégiques et à l’élaboration de nouvelles bases d’action en bonne adéquation avec le monde réel.

Dans ce monde réel, la présence forte des armes nucléaires vient plus souvent en débat mais nous restons loin du compte !

Le travail de l’AFCDRP, maintenant activement et concrètement soutenu par le maire de Cordes-sur-Ciel (Tarn), ancien ministre de la défense… Paul Quilès… démontre son utilité profonde.

Un collectif d’intellectuels, avec Stéphane Hessel, nous alerte clairement : « Le monde n’a plus de temps à perdre » (Editions LLL – Les Liens qui Libèrent).

Il est réconfortant pour un réseau comme le nôtre de voir s’élargir le cercle des acteurs. Nous comptons maintenant plus de 5400 collectivités membres dans 154 pays et les actions mises en œuvre se multiplient.

En France, plusieurs membres de l’AFCDRP ont programmé des initiatives autour du livre « Nucléaire, un mensonge français », dont la ville d’Aubagne qui accueillera, dans le cadre de la semaine de la paix, une conférence de Paul Quilès, en présence d’Anaïz Parfait (Global Zero) et de Jean-Marie Collin (PNND France).

L’an dernier, à la même époque, 7 collectivités accueillaient les jeunes musiciens du Hiroshima Junior Marimba Ensemble. Cette année, Mme Hama, survivante d’Hiroshima, visite Angers, Vaulx-en-Velin et Carrières-sous-Poissy. Elle ira aussi à Nice.

Les 20 et 21 septembre, Dijon accueille, organisé par l’Université de Bourgogne, un grand colloque international de droit constitutionnel sur le thème "Paix et constitutions".

L’AFCDRP sera présente à travers le Pr. Nishimura, ancien Doyen de la faculté de droit de l’Université d’Hiroshima. Nous présenterons également l’exposition "La Bombe A et l’Humanité". Nous avons par ailleurs permis la participation de Frederico Mayor grâce à nos liens avec l’UNESCO.

La ville de Vitry-sur-Seine a lancé quant à elle un beau projet : "La mémoire debout", décliné en plusieurs outils culturels (Opéra de pierre audiovisuel, exposition, livre) pour le 100ème anniversaire du début de la guerre de 14. Vous pouvez vous y associer *.

Également pour les 100 ans de la 1ère guerre, Paul Quilès et Claude Moreau (metteur en scène du grand spectacle « Ils ont tués Jaurès ») proposent un nouveau travail : "Jaurès, la voix de la paix"*.

La ville de Malakoff, dans le cadre de Paris Métropole, a commencé les premières formations sur le thème « Cultiver la paix pour vivre ensemble » (culture de la paix et gestion locale). Le Programme Local d’Action pour une Culture de la Paix (Malakoff cultive la Paix) durera cette année près d’un mois (site de la ville de Malakoff).

Conclusion : beaucoup de travail… Pour le mener à bien, nous devons travailler ensemble, développer l’AFCDRP, produire des outils. Le dossier « Paix » devient de plus en plus utile à la gestion locale. 

*Pour plus d’informations, contacter l’AFCDRP/Maires pour la Paix France.

lundi 10 septembre 2012

Mme Kyoko Hama, survivante d'Hiroshima, à Vaulx-en-Velin le 14 septembre 2012

Après son passage dans les villes de Carrières-sous-Poissy et à Angers (voir ici et ici), Mme Kyoko Hama se rendra à Vaulx-en-Velin, commune adhérente à l'AFCDRP/Maires pour la Paix France.

A l'invitation de la mairie et des jeunes de la section de karaté de la MJC, elle y donnera une conférence où elle témoignera de son  expérience du bombardement atomique d'Hiroshima. 

Cette conférence s'inscrit dans le cadre d'un travail sur la question du désarmement nucléaire mené depuis plusieurs années maintenant par les jeunes de la section karaté de la MJC de Vaulx-en-Velin avec le soutien de la ville. L'an dernier, ils avaient notamment accueillis le Hiroshima Junior Marimba Ensemble (voir ici) pour une soirée de mobilisation en solidarité avec les victimes du tremblement de terre et du tsunami du 11 mars 2011.

Informations pratiques :


"J'avais 20 ans le 6 août 1945 à Hiroshima"
Témoignage de Mme Kyoko Hama, survivante du bombardement atomique d'Hiroshima.

Vendredi 14 septembre 2012 - 19h00 - entrée libre

Cinéma les Amphis - 12 Rue Pierre Cot 69120 Vaulx-en-Velin
Renseignements : MJC 04 72 04 13 89


vendredi 7 septembre 2012

Conférence d'une survivante d'Hiroshima à Angers

Présente en France pour une série de conférences parrainées par l'AFCDRP/Maires pour la Paix France, Mme Kyoko Hama, survivante du bombardement d'Hiroshima, sera à Angers le 12 septembre 2012 pour une journée de rencontres et de témoignage autour du thème du désarmement nucléaire.

Ville membre de l'AFCDRP/Maires pour la Paix France depuis de nombreuses années, Angers se situe dans une région où de nombreux maires ont exprimé leur soutien au message des édiles d'Hiroshima et de Nagasaki et à notre campagne Vision 2020. Cette journée, qui intervient peu de temps avant la date officielle de la Journée internationale de la Paix (le 21 septembre), est une occasion supplémentaire de rappeler la nécessité de se mobiliser pour qu'il n'y ait "plus jamais d'Hiroshima ; plus jamais de Nagasaki".

***

Programme du mercredi 12 septembre 2012 :

15h00 - Musée Jean Lurçat (4 Boulevard Arago 49100 Angers ; tél. : 02 41 24 18 45)
  •  Cérémonie de bienvenue en présence du Maire et d'élus du Maine et Loire.

20h00  - Salle Claude Chabrol (Rue de Pruniers 49000 ANGERS) - entrée libre (ouverture des portes 19h30)
  • Soirée publique - débat: "Survivre après Hiroshima"- Témoignage de Mme Hama
Moment de Mémoire, images et cantate du compositeur français René Maillard, sur DVD.

jeudi 6 septembre 2012

Culture de Paix à Carrières-sous-Poissy

Nous partageons ici un communiqué de presse de la mairie de Carrières-sous-Poissy qui illustre bien le travail des villes membres de l'AFCDRP/Maires pour la Paix France en faveur d'une culture de la Paix. A noter de nombreux évènements qui auront lieu dans les jours qui viennent, dont la réception de Mme Kyoko Hama, survivante du bombardement atomique d'Hiroshima, ce vendredi 7 septembre.

Des actions de sensibilisation et de mobilisation tout au long de l’année

Depuis de nombreuses années, la Municipalité de Carrières-sous-Poissy est particulièrement attachée à la Culture de Paix et au Devoir de Mémoire. Adhérente de l’Association Française des Communes, Régions et Département pour la Paix (AFCDRP), la Ville organise régulièrement des actions de sensibilisation afin de transmettre un message de paix aux jeunes générations. Elle participe chaque année à la Journée Internationale de la Paix, le 21 septembre.

« Les villes ont un rôle essentiel dans la promotion d’une Culture de Paix » explique Eddie Aït, Maire et Conseiller régional d’Ile-de-France. « Il nous faut défendre, à notre échelle, les principes de liberté, de justice, de tolérance, de démocratie et de solidarité. C’est l’objectif des évènements et rencontres que nous organisons tout au long de l’année ».

Plusieurs temps forts dédiés à la culture de paix attendent les Carriérois. Ils permettront de sensibiliser aux multiples notions liées à la Paix (développement durable, droits de l’homme et du citoyen, égalité, tolérance, participation démocratique…). Les valeurs de paix impliquent en effet l’idée qu’on peut vivre ensemble tout en étant différents, dans le respect mutuel.

Le lancement de ces actions débutera vendredi 7 septembre avec la réception de Madame Kyoko Hama, ressortissante japonaise survivante du bombardement d’Hiroshima, à l’Hôtel de Ville. « La Ville entend participer pleinement à la transmission d’un message de paix envers les jeunes générations. » souligne Eddie Aït, Maire et Conseiller régional d’Ile-de-France.

>Programme
  • Vendredi 7 septembre - 14h15 - Salle des mariages de l’Hôtel de Ville Réception de Madame Kyoko Hama, ressortissante japonaise survivante du bombardement d’Hiroshima.
Cette visite s’inscrit dans le cadre d’une tournée de conférences en Île-de-France, parrainée par l’association AFCDRP-Maires pour la Paix dont Carrières-sous-Poissy est adhérente.
  • Du vendredi 21 au vendredi 28 septembre - Écoles de la Ville
Pour célébrer la Journée Internationale de la Paix et pour marquer l’attachement de la Ville à cette Journée, un drapeau de la Paix sera installé aux frontons de toutes les écoles de la Ville durant une semaine.
  • Du lundi 24 au samedi 29 septembre - Horaires habituels d’ouverture - Hôtel de Ville
Arbre de la Paix. Les branches nues d’un arbre de la paix accueilleront durant toute la semaine les messages de paix des Carriérois.
Autour de l’arbre seront visibles les reproductions de dessins d’enfants retrouvés à Hiroshima et Nagasaki après que les bombes atomiques eurent rasé les deux villes. L’horreur de la guerre vue par des yeux d’enfants.
  • Mercredi 26 septembre - 10h - Parvis de l’Hôtel de Ville
Lâcher de ballons pour la paix. Les jeunes Carriérois et les enfants des Accueils de Loisirs de la Ville lâcheront des ballons porteurs de messages de paix.
  • Jeudi 25 avril - 14h - Espace Louis Armand (142 Rue Louis Armand)
Journée pour le devoir de mémoire. Madame Poch-Karsenti, membre de l’association Réseau Marcel, enfants et amis Abadi, viendra témoigner de son passé d’enfant caché après la projection du documentaire « Réseau Marcel ». Ce film retrace l’aventure extraordinaire d’Odette et Moussa Abadi qui pendant la seconde guerre mondiale sauvèrent plus de 500 enfants de la déportation.

Cette conférence est proposée en priorité aux collégiens et élèves des classes élémentaires des écoles de Carrières-sous-Poissy. 

>Infos+ 
01 34 01 19 30 (Service des Affaires Culturelles)

jeudi 9 août 2012

Déclaration de Paix - Ville de Nagasaki 9 août 2012

Traduction officielle par la ville de Nagasaki. Version originale (japonais) et version française disponibles sur le site de la ville de Nagasaki (clic)
La guerre, constante de notre histoire, illustre la bêtise humaine et certains actes, même lorsqu’ils sont commis dans une situation extrême, demeurent inadmissibles. Aujourd’hui, selon les droits internationaux de la personne, il est criminel de tuer des enfants et leurs mères, des civils, des soldats blessés ou capturés. De plus, il est strictement défendu d’utiliser des “armes inhumaines” soit des gaz toxiques, des armes biologiques, des mines antipersonnel, car ceux-ci sont considérés comme armes de destruction massive et peuvent également avoir un impact sérieux sur l’environnement.

Il était 11h02, le 9 août 1945 lorsqu’un bombardier américain a largué une bombe atomique sur la ville de Nagasaki. La chaleur dégagée par l’explosion de la bombe a carbonisé les corps humains, le souffle surpuissant a tordu les rails en acier et mutilé les corps, certains survivants ont vu leur peau partir en lambeaux après l’explosion, image d’une mère serrant contre elle le cadavre sans tête de son bébé. Ceux qui ne semblaient pas directement touchés par l’explosion ont tout de même fini par mourir les uns après les autres. Avant fin 1945, environ 74 000 personnes sont décédées et quelque 75 000 sont tombées malades. Les survivants sont aujourd’hui exposés à certaines maladies comme des cancers en raison de leur âge et des radiations auxquelles ils ont été exposés. Ils subissent encore les conséquences d’un bombardement qui a pourtant eu lieu il y a plus d’un demi-siècle.

Alors qu’elle provoque des destructions massives et engendre la souffrance éternelle des survivants, l’arme nucléaire existe encore sur notre planète. Pourquoi n’est-elle pas interdite?

En novembre dernier, le Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, témoin depuis longtemps des drames causés par les guerres, a pris la décision “d’entamer une démarche vers l’éradication totale des armes nucléaires”. Par ailleurs en mai dernier, lors du Comité préparatoire de la Conférence d’examen du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires qui se tenait à Vienne, la plupart des pays participants ont mis en avant l’aspect inhumain des armes nucléaires. À travers une “déclaration collective sur l’aspect humain de la diminution du nombre d’armes nucléaires” émise par 16 pays, il apparaît que les armes nucléaires commencent à peine à être considérées comme inhumaines alors que les zones irradiées le clament depuis déjà longtemps.

lundi 6 août 2012

Déclaration de Paix - Ville d'Hiroshima 6 août 2012

Traduction française : AFCDRP/Maires pour la Paix France (traduction non-officielle depuis la version anglaise, version officielle en japonais disponible sur http://www.city.hiroshima.lg.jp/www/contents/0000000000000/1110537278566/index.html et version anglaise disponible sur http://www.city.hiroshima.lg.jp/www/contents/0000000000000/1343890585401/index.html).

le 6 août 2012 à Hiroshima.
Photo par la représentante de l'AFCDRP/Maires pour la Paix France

8h15, le 6 août 1945. Notre ville était réduite en cendres par une seule bombe atomique. Les maisons dans lesquelles nous rentrions chez nous, notre vie quotidienne, les coutumes que nous chérissions – tout avait disparu : « Hiroshima n’existait plus. La ville avait disparu. Plus de routes, juste une plaine de gravats brûlée aussi loin que je puisse voir et, malheureusement, je pouvais voir bien trop loin. J’ai suivi les lignes électriques tombées le long de ce que j’ai cru être les rails du tramway. Il faisait très chaud dans la rue du tram. La mort était partout. » C’était notre ville, vue par une jeune femme de vingt ans. C’était Hiroshima pour tous les survivants. Les festivals trépidants, les jeux dans les bateaux, la pêche et la chasse aux coquillages, les enfants attrapant des crevettes d’eau douce – un mode de vie avait disparu des berges de nos rivières.

Pire encore, la bombe avait emporté avec elle la vie si précieuse de tant d’êtres humains : « J’étais dans un camion de l’équipe de défense civile pour ramasser des corps. Je n’étais qu’un jeune garçon donc ils m’ont dit de saisir les chevilles. C’est ce que j’ai fait mais la peau s’est dérobée. Je ne pouvais pas m’accrocher. Je me suis armé de courage, ai serré fort avec mes doigts et la peau a commencé à suinter. Une puanteur atroce. J’ai serré jusqu’aux os. Après avoir compté jusqu’à trois, nous avons jeté le corps dans le camion. » Comme nous le voyons à travers l’expérience de ce garçon de 13 ans, notre ville était devenue un véritable enfer. Un nombre incalculable de cadavres était là, empilés les uns sur les autres, au milieu des gémissements des nourrissons tétaient le sein de leur mère morte pendant que des mères hébétées s’accrochaient à leur bébé mort.

Une jeune fille de 16 ans a perdu toute sa famille, les uns après les autres : « Mon frère âgé de 7 ans a été brûlé des pieds à la tête. Il est mort peu après le bombardement. Un mois plus tard, mes parents sont morts puis mon frère de 13 ans et ma sœur de 11 ans. Les seuls qui restaient, c’était moi et mon petit frère, qui avait trois ans, et il est mort plus tard du cancer. » Des nouveau-nés aux grands-mères, à la fin de l’année 140 000 vies précieuses ont été enlevées à Hiroshima.

Hiroshima a été plongée dans les ténèbres les plus profondes. Nos Hibakusha ont vécu le bombardement en chair et en os. Ils ont dû vivre avec les effets secondaires et la discrimination sociale. Et pourtant, ils ont rapidement commencé à partager avec le monde leur vécu. En dépassant la rancœur et la haine, ils ont révélé l’inhumanité absolue des armes atomiques et ont travaillé sans relâche pour abolir ces armes. Nous voulons que le monde entier connaisse leur détresse, leur chagrin, leurs souffrances et leur désir altruiste.

La moyenne d’âge des Hibakusha est maintenant supérieure à 78 ans. Cet été, en réponse à de nombreux citoyens ordinaires cherchant à apprendre et à transmettre l’expérience et le vœu des survivants, Hiroshima a commencé à former scrupuleusement des héritiers officiels des Hibakusha. Déterminés à ne jamais laisser les bombardements atomiques s’effacer de nos mémoires, nous avons l’intention de partager avec le plus de personnes possibles ici et à l’étranger le désir des Hibakusha pour un monde sans armes nucléaires.

Peuples du monde, en particulier dirigeants des états possédant l’arme nucléaire, venez à Hiroshima pour réfléchir à la paix dans cette ville atomisée !

mardi 24 juillet 2012

Campagne Vision 2020 : rapport d'activités 2012 disponible en français

Le rapport d'activités 2012 de notre campagne Vision 2020 -pour l'élimination complète des armes nucléaires en 2020- est maintenant disponible en français.

Vous y trouverez des informations sur les activités internationales de notre campagne pendant l'année 2011, avec un focus particulier sur le développement de Maires pour la Paix en Amérique du Sud et au Japon où le nombre d'adhérents a fait un bon spectaculaire l'an passé.

Ce rapport, en plus de présenter le fonctionnement de notre campagne et ses objectifs concrets, accorde une large place aux initiatives marquantes en faveur de la culture de la paix et du désarmement nucléaire menées par les villes membres de Maires pour la Paix du monde entier et représente une source d'inspiration pour les collectivités locales investies dans notre réseau.

Vous pouvez le télécharger en cliquant ici.

jeudi 5 juillet 2012

Continuons le débat

Par Daniel Fontaine, président de l’AFCDRP/Maires pour la Paix France, Maire d’Aubagne, Vice-président du Conseil Général des Bouches-du-Rhône.
La croissance de notre réseau mondial se confirme, en même temps que se développe, en France, le débat sur l’élimination de notre arsenal nucléaire. Il faut soutenir ce mouvement.

Maires pour la Paix France compte parmi ses membres Paul Quilès, maire de Cordes-sur-Ciel, ancien ministre de la défense, ancien président de la commission de la défense à l’Assemblée Nationale. 

La récente parution de son livre Nucléaire, un mensonge français – réflexions sur le désarmement nucléaire a fait événement. C’est tout le poids de sa parfaite connaissance des enjeux de la dissuasion nucléaire qu’il met dans la balance du scepticisme poli que trop d’experts affichent sur cette question fondamentale.

Il fait partie, avec d’autres responsables politiques de premier plan, de la communauté grandissante qui alerte les opinions publiques sur les dangers croissants du militaire nucléaire, un mouvement dont les villes pour la paix sont les relais déterminés au plus près des citoyens.

Je ne peux que vous inviter à découvrir et à faire connaître ce texte essentiel de Paul Quilès, que notre association a contribué à éditer. C’est à mon sens un écho salutaire à l’invitation à nous indigner que portait, dans d’autres domaines, l’opuscule de Stéphane Hessel qui a connu le succès que l’on sait.

Et les motifs d’indignation sont nombreux, quelle que soit la manière d’aborder le sujet : déficit démocratique, gaspillage de précieux financements…

C’est une des raisons pour lesquelles nous nous sommes associés à l’appel lancé par des ONG de premier plan à l’occasion du récent sommet Rio+20, pour affirmer qu’une des clés d’un développement durable pour l’humanité, c’est certainement la remise en cause des dépenses d’armement* et singulièrement celles consacrées aux armes nucléaires et à leurs vecteurs, symboles tragiques des contradictions de ce début de XXIème siècle.

* 10% des 1650 milliards de dollars consacrés annuellement à l’armement suffiraient à financer les programmes de l’Objectif du Millénaire pour le Développement (source : OCDE, avril 2012)

jeudi 21 juin 2012

Présentation du livre de Paul Quilès au Sénat

Demain vendredi 22 juin 2012, de 11h à 12h30, M. Paul Quilès, ancien ministre, maire de Cordes-sur-Ciel et membre de l'AFCDRP/Maires pour la Paix France, présentera son livre Nucléaire, une mensonge français - réflexions sur le désarmement nucléaire au Sénat.

Interviendront à cette occasion :
  • Anaïz Parfait, directrice Europe de Global Zero ;
  • Michel Cibot, délégué général de l'AFCDRP/Maires pour la Paix France ;
  • Venance Journé, physicienne ;
  • Jean-Marie Collin, directeur France du réseau des Parlementaires pour la Non-prolifération nucléaire et le Désarmement (PNND).

Le livre de Paul Quilès remet en cause bon nombre d'idées reçues sur la question du désarmement nucléaire et du maintien par la France de la dissuasion nucléaire. Il invite à un vrai débat public sur ce sujet.

L'ouvrage de M. Quilès est disponible en librairies depuis le 14 juin. Vous pouvez également le commander en ligne sur les sites marchands habituels.

 
Nucléaire, une mensonge français - réflexions sur le désarmement nucléaire
de Paul Quilès 
Date de parution : 14 juin 2012
Nombre de pages : 98
ISBN : 978-2-84377-171-2
EAN13 : 9782843771712
ECLM : DD193

mercredi 20 juin 2012

Appel Rio+20 : désarmement pour un développement durable

Le président de Maires pour la Paix International, M. Matsui, maire d’Hiroshima, et le président de sa branche française, l’AFCDRP/Maires pour la Paix France, M. Fontaine, maire d’Aubagne, ont tous deux rejoint les signataires de "l’Appel Rio+20 : Désarmement pour un développement durable", initié par l’IPB (International Peace Bureau) et l’INES (International Network of Engineers and Scientists for Global Responsibility). Cet appel est lancé aux dirigeants rassemblés à Rio de Janeiro (Brésil) à l’occasion du Sommet Rio+20 pour que la question du désarmement soit pleinement incluse dans les débats. 

La conférence internationale Rio+20 rassemble dès aujourd'hui des dirigeants du monde entier qui devront définir ensemble les prochaines étapes pour un futur plus équitable, plus prospère et plus respectueux de l’environnement. Si le développement durable a été conceptualisé lors du Sommet de la Terre à Rio, il a laissé de côté les questions de paix et de désarmement. Aujourd’hui et plus que jamais, il est temps d’inscrire la notion du "désarmement pour le développement durable" au sein de cette conférence. L’Appel Rio+20 invite les dirigeants du monde entier à se saisir de cet aspect négligé du développement durable qui a toute sa place dans l’émergence nécessaire d’une culture de la paix, condition d’une véritable nouvelle « gouvernance ».

Comme l’a déclaré le Secrétaire général de l’ONU Ban Ki‐moon : "Le monde est surarmé et la paix sous‐financée". Les dépenses militaires mondiales ont en effet atteint 1 730 milliards de dollars en 2011, dont près de 105 milliards de dollars uniquement consacrés aux arsenaux nucléaires[1] alors que les besoins vitaux de toutes les populations ne sont pas satisfaits. L’AFCDRP / Maires pour la Paix France travaille depuis quinze ans à l’inscription de cette notion dans les Agendas 21 et les documents de planification urbaine de ses 137 collectivités locales membres. Elle encourage la mise en œuvre du volet désarmement nucléaire prévu par le TNP (Traité de non‐prolifération) et déjà amorcé en France. 

"L’Appel Rio+20" se termine par ces mots : "Sans désarmement, pas de réel développement, sans développement pas de justice, ni d’égalité, ni de paix". C’est parce que le réseau AFCDRP / Maires pour la Paix France est conscient de cette réalité qu’il soutient "l’Appel de Rio+20 : Désarmement pour un développement durable". 

L’appel est ouvert à signature à partir de l’URL suivante : 
http://www.inesglobal.com/Disarmament-for-Sustainable-Development.phtml

Parmi les membres français de Maires pour la Paix signataires de cet appel, on retrouve :
- M. Daniel Fontaine, maire d'Aubagne et président de l'AFCDRP/Maires pour la Paix France
- Mme Catherine Margaté, maire de Malakoff et vice-présidente de Maires pour la Paix international
- M. Paul Quilès, ancien ministre et maire de Cordes-sur-Ciel
- M. Alain Audoubert, maire de Vitry-sur-Seine et vice-président de l'AFCDRP/Maires pour la Paix France
- Mme Claudine Cordillot, maire de Villejuif
- Mme Danièle Garcia, maire d'Auriol
- M. Yves Begos, conseiller municipal, ville de Dieppe
- Mme Michèle Picard, maire de Vénissieux

***
[1] Source : Global Zero

mardi 12 juin 2012

La Nouvelle Zélande : l’île du désarmement nucléaire

Par Jean-Marie Collin, expert indépendant et chargé de campagne pour l'AFCDRP/Maires pour la Paix.

Pays marqué par la culture de paix et par les essais nucléaires français, la Nouvelle Zélande vient une nouvelle fois d’affirmer son opposition aux armes nucléaires !

Le 8 juin 1987, le gouvernement travailliste fait adopter une loi qui établit le territoire Néo-zélandais comme dénucléarisé : « to establish in New Zealand a Nuclear Free Zone, to promote and encourage an active and effective contribution by New Zealand to the essential process of disarmament and international arms control ».

Cette loi interdit ainsi à tous les navires nucléaires d’entrer dans les eaux territoriales. Par navires nucléaires, il faut entendre les navires et sous-marins transportant des armes nucléaires et/ou étant propulsé par un réacteur nucléaire. Cette loi entérine pleinement l’adhésion de ce pays au traité de Rarotonga (Zone exempte d’armes nucléaires du Pacifique sud, entré en vigueur en décembre 1986).

La société civile fut extrêmement active pour arriver à ce résultat. Ainsi avant même que ce pays ne devienne libre d’armes nucléaires, c’est la petite ville de Christchurch (ville membre de Maires pour la Paix) qui a pris la décision de devenir une ville libre d’armes nucléaires. Une ville à l’histoire militante, puisqu’au 19ème siècle, les femmes rejoignirent le mouvement international du droit de vote des femmes et furent les premières à en bénéficier en 1893.

Cette décision fut très controversée à l’époque par les États-Unis, principalement en raison de l’appartenance de ce pays au traité militaire ANZUS (l’Australie en est également membre).

Pour commémorer cette décision historique, de nombreuses manifestations ont eu lieu dans le pays, ainsi qu’une commémoration officielle au Parlement par des membres de la société civile comme par le ministre du Désarmement et du Contrôle des armements…

Cette prise de position est devenue aujourd’hui partie intégrante de l’identité nationale de ce pays, dont l’action pour le désarmement international est très importante. Outre l'existence de programme éducatif dédié à la paix et au désarmement dans différentes universités, notons que l'un des récents récipiendaire du Right Livelihood Award (communément appelé Prix Nobel alternatif) est un Néo-Zéalndais. Alyn Ware coordonnateur mondial du réseau des Parlementaires pour la Non prolifération Nucléaire et le Désarmement (PNND), s'est ainsi vu récompensé en 2009 pour « sa défense et ses initiatives efficaces et créatives durant plus de deux décennies » en faveur de « la paix et la disparition des armes nucléaires dans le monde ».

La Nouvelle-Zélande vient également d'affirmer son soutient à l’action du mouvement de la Croix Rouge Internationale, afin de renforcer la conscience au sein de l’opinion publique nationale et internationale du danger que représentent les armes nucléaires.

mardi 29 mai 2012

Jeûne du 6 au 9 août organisé par la Maison de la Vigilance et la mairie du 2ème arrondissement de Paris

Organisé tous les ans depuis 25 ans par la Maison de la vigilance, ce jeûne en mémoire des victimes des bombardements d'Hiroshima et de Nagasaki et en faveur du désarmement nucléaire est ouvert à tous.

Cette année, les organisateurs ont choisi de placer le jeûne sous le signe de la campagne ICAN, soutenue par notre réseau, et souhaitent voir un grand nombre de participants se joindre à eux.

Si des collectivités membres souhaitent y prendre part, notamment en envoyant des participants, elles peuvent contacter M. Dominique Lalanne au 06 32 71 69 90. 

Tous les renseignements pratiques sont disponibles ici : http://vigilancehiroshimanagasaki.over-blog.com/

vendredi 4 mai 2012

PrepCom 2012 : intervention de Paul Quilès lors de la Conférence "Europe et désarmement nucléaire"

Trame de l’intervention de Paul Quilès au Comité préparatoire de la conférence d’examen du TNP, Vienne (Autriche), 2 mai 2012.
Paul Quilès, 2 mai 2012, Vienne.

Il y a 22 ans, le Mur de Berlin tombait. Cet évènement majeur, suivi du démantèlement du bloc soviétique, mettait fin à la bipolarisation du monde et marquait une rupture majeure sur la scène internationale.
Pourtant, aucune nouvelle doctrine de sécurité n’a véritablement émergé de cette mutation géopolitique profonde. Force est de constater, par exemple, que la dissuasion nucléaire - qui consiste à exposer son adversaire à un risque de destruction massive - reste le pilier des politiques de défense de la France et la Grande-Bretagne.
Hier, le contrôle des armes nucléaires symbolisait la volonté de maintenir un équilibre –même fragile- entre les blocs de l’Est et de l’Ouest.
Hier, une certaine pertinence stratégique des armes nucléaires pouvait se concevoir. Aujourd’hui, les menaces auxquelles nous devions faire face sont à ranger au nombre des peurs du passé et la théorie de la dissuasion nucléaire n’est plus adaptée au monde en mouvement de ce début de 21ème siècle. Aujourd’hui, c’est l’existence même des armes nucléaires, couplée au risque de prolifération et de terrorisme nucléaire, qui constitue paradoxalement la plus grande menace.

C’est plus par le multilatéralisme et les traités (comme le TNP) qu’on combattra la prolifération nucléaire que par la dissuasion. De plus, établir un lien entre la possession de l’arme nucléaire et « le statut de grande puissance », comme on l’entend souvent, peut inciter certains pays à tenter de s’en équiper, alors que le but du TNP*, ratifié par la quasi-totalité des membres de l’ONU (189), est au contraire d’aller vers une disparition des armes nucléaires.

Aujourd’hui, la nouvelle donne internationale et son lot d’instabilités politiques profondes plaident pour faire de l’élimination des armes nucléaires le fer de lance d’une nouvelle doctrine de sécurité internationale.

Malgré cela, le maintien des armes nucléaires n’est pas vraiment mis en cause, avec des formulations quasi incantatoires et peu de questionnements. Tout en les présentant à leurs peuples comme une garantie absolue de sécurité, les gouvernements des États dotés de l’arme nucléaire continuent à considérer leurs arsenaux comme un outil de prestige. En les possédant, ils ont le sentiment de détenir un statut de grande puissance.

La nouvelle génération croit au contraire en un monde dans lequel la promotion du désarmement nucléaire confère plus de pouvoir politique et de prestige que la possession d’arsenaux surdimensionnés, dangereux et coûteux. C’est précisément parce qu’elle peut s’affranchir des inquiétudes passées que cette génération qui n’a pas connu la Guerre froide est capable de trouver un langage nouveau et de proposer une nouvelle démarche.

Elle ne croit pas en la stabilité éternelle des États dotés de l’arme nucléaire. Elle a compris que les armes nucléaires dont elle hérite ne l’aideront pas à répondre aux désordres du monde du 21ème siècle : le terrorisme, la crise économique et financière, la pollution et le réchauffement climatique, la pauvreté, les épidémies… Elle s’indigne d’entendre parler de coupes budgétaires qui affectent les dépenses sociales, alors qu’elle sait que la charge financière globale des arsenaux dépasse 700 milliards d’euros pour la prochaine décennie.

Faire évoluer les mentalités est un devoir stratégique et moral commun. Pour la première fois depuis des décennies, cette thématique trouve un écho auprès des jeunes. Comme eux et pour eux, je soutiens l’appel de Global Zero en faveur des premières négociations multilatérales de l’histoire pour l’élimination progressive et contrôlée des armes nucléaires. Les chefs d’États européens doivent s’engager à prendre part à ces négociations pour faire de la Guerre Froide un vestige du passé et ainsi laisser en héritage un monde sans armes nucléaires.

Pour ce qui concerne mon pays, la France, je crois qu’il pourrait contribuer au désarmement nucléaire en prenant un certain nombre de mesures (de préférence conjointement avec les autres pays membres de l’Union européenne).

1. Reconnaître expressément que l’arme nucléaire a perdu la fonction fondamentale qu’elle exerçait pendant la guerre froide dès lors que l’Europe n’est plus exposée à une menace d’agression massive.