Par Michel CIBOT, délégué général de l’AFCDRP, directeur général des services de la ville de Malakoff.
Parmi les principes fondateurs de l’AFCDRP, nous avions retenu cette idée que les élus et tous les services des collectivités locales, par leur proximité avec la vie quotidienne des citoyens, étaient en mesure de promouvoir des actions spécifiques contribuant à l’émergence d’une culture de la paix pour mieux vivre ensemble à travers les activités habituelles d’une collectivité territoriale.
Une expérience en cours dans la région lyonnaise illustre bien cet objectif.
Au départ : un groupe de jeunes sportifs au sein d’un club local. Ils en viennent à parler, en écho à l’actualité, notamment l’actualité venue d’Iran ou de Corée du Nord, de l’arme nucléaire. Et ils concluent à la nécessité du désarmement nucléaire pour tous les pays, le nôtre y compris. De fil en aiguille, ils développent le lien historique et profondément culturel entre leur sport et le Japon et entre le Japon et Hiroshima. Ce croisement de cultures pourrait bien sortir de son carré de tatamis.
Et les voilà en train de concevoir un voyage au Japon avec deux étapes fortes : Hiroshima et Nagasaki… Leurs entraîneurs et animateurs sportifs les soutiennent activement. Ils demandent conseil à l’Institut Hiroshima Nagasaki, au Mouvement de la Paix, aux élus locaux et à l’AFCDRP.
Nous en resterons là aujourd’hui pour cette expérience en cours… Nous y reviendrons au fur et à mesure de son avancement.
Disons seulement que ces jeunes ont su organiser une réunion publique très réussie, animée d’une façon dynamique et innovante qui change des successions de monologues dont, par exemple, les colloques des grandes organisations internationales fournissent de magnifiques exemples…
Ces jeunes ont fait la démonstration qu’un débat sur un sujet grave pouvait passionner dès lors qu’ils en pilotent eux-mêmes, sous l’œil bienveillant d’un entraîneur attentif, la forme et le contenu… Une préparation bien menée, judicieusement et complètement documentée, assure un partage fluide et agréable de la parole.
Ne nous posons plus la question de savoir ce que nous devons proposer aux jeunes générations, écoutons-les en toute confiance… Avant de nous soucier de trouver un discours qui leur convienne, disons nous qu’il faut répondre aux questions qu’ils savent eux-mêmes poser !
A suivre…
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