lundi 17 septembre 2012

Journée internationale de la Paix : "Une paix durable pour un avenir durable"

Par Daniel Fontaine, président de l’AFCDRP/Maires pour la Paix France, Maire d’Aubagne, Vice-président du Conseil Général des Bouches-du-Rhône.
 
La journée du 21 septembre sera dans un grand nombre de collectivités l’occasion de débats, d’expositions, de manifestations culturelles destinés à promouvoir la culture de la paix.

Il y a douze ans, le Manifeste de l’UNESCO recueillait des dizaines de millions de signatures à travers le monde autour d’engagements fondamentaux : respecter toutes les vies, rejeter la violence, libérer sa générosité, écouter pour se comprendre, préserver la planète, réinventer la solidarité. Ces engagements sont d’autant plus d’actualité qu’ils proposent, point par point, des réponses aux maux que traverse le monde, jusqu’à l’Europe vacillante.

Les villes sont à la fois le réceptacle de ces maux, elles qui concentrent la misère, les violences, les inégalités, mais elles sont aussi l’espace où doivent se développer, à travers l’action publique, l’écoute, le respect et la solidarité. Ce rôle des villes devient essentiel dans les périodes de crise profonde : c’est au plus près de soi que l’on attend des réponses, un soutien, une perspective, une protection.

Le secrétaire général de l’ONU a souhaité que le thème de ce 21 septembre 2012 soit« une paix durable pour un avenir durable ». Des dizaines d’organisations sont associées à la célébration de cette journée, parce que chacune d’entre-elles, dans son domaine d’action, que ce soit le champ social, l’humanitaire, la promotion des droits fondamentaux, des droits sociaux, l’environnement, voit se développer les facteurs de conflits, les régressions, les impasses. L’AFCDRP s’inscrit dans cette journée à plusieurs titres : d’abord parce qu’aucune paix ne sera jamais durable si l’humanité continue d’être menacée dans sa survie par la menace d’une guerre nucléaire, c’est notre combat au plan international. Ensuite parce que si les villes cessent de porter les valeurs de la culture de la paix, et se transforment en machines à exclure en limitant leurs interventions, c’est la dernière interface entre des citoyens livrés à eux-mêmes et un environnement de plus en plus brutal qui disparaîtra.

Quand plus de la moitié des Terriens sont des citadins, l’enjeu est majeur pour l’avenir.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire