L’Assemblée Nationale vient d’accueillir un colloque consacré au désarmement nucléaire. Un des objectifs de cette journée était de rompre avec le tabou qui existe sur ce sujet en France. Objectif réussi ?
Le mérite de ce colloque est d’avoir su porter l’avis et la parole de personnalités trop rarement écoutés au sein du Parlement. Organisé par le groupe Écologiste de cette Assemblée, le réseau des Parlementaires pour la Non-prolifération Nucléaire et le Désarmement (PNND France) et l’Observatoire des Armements, cette journée a rassemblé des personnalités issues du monde universitaire (B. Pelopidas de l’université de Bristol), du monde politique français (Denis Baupin, vice Président de l’Assemblée Nationale, Paul Quilès ancien Ministre de la Défense) et européen (Royaume-Uni, Écosse, Finlande) et du monde militaire (Bernard Norlain).
À travers les différentes idées débattues sur les moyens de parvenir au désarmement nucléaire, la réalité du débat, voir l’obscurantisme de certains, nous force à constater qu’il existe un « fossé » entre le positionnement d’une très large majorité de parlementaires français et celui de la société civile (au sens large) qui travaille sur ce thème. Un constat encore plus frappant lorsque le parlementaire Écossais Bill Kidd (vice-président du PNND) a pris la parole en indiquant : « Que la France est un pays fier. Elle doit être forte, en décidant de se débarrasser de ses armes nucléaires et non forte en conservant des armes de destructions massives. »
Seule certitude, l’espace parlementaire ne doit pas avoir la seule primauté de ce débat. Non, il est bien évident que d’autres personnalités politiques françaises sont directement affectées par le danger posé par les armes nucléaires. N’oublions pas en effet que les armes nucléaires sont avant tout destinées à détruire des centres de pouvoir, dont la localisation est principalement au cœur des villes.
Par conséquent, les acteurs politiques locaux, les élus territoriaux, régionaux et en particulier les maires doivent résolument s’engager dans ce débat pour défendre leur population d’un cataclysme nucléaire.
Une action qui n’a pas qu’une valeur symbolique, est de devenir membre du réseau international (plus de 5500 villes à travers le monde) de l’AFCDRP/Maires pour la Paix France. De façon très pratique et pragmatique, ces maires peuvent réaliser des actions culturelles, sportives et politiques permettant d’engager l’ensemble de leurs concitoyens (école, personnes âgées, administration, …). Ou de manière encore plus ambitieuse, ils peuvent aussi mettre en œuvre un Programme Local d’Action pour une Culture de la Paix (PLACP) dont le but est, sans prosélytisme ni activisme, de placer la Culture de la Paix au cœur de l’action publique.
À travers les différentes idées débattues sur les moyens de parvenir au désarmement nucléaire, la réalité du débat, voir l’obscurantisme de certains, nous force à constater qu’il existe un « fossé » entre le positionnement d’une très large majorité de parlementaires français et celui de la société civile (au sens large) qui travaille sur ce thème. Un constat encore plus frappant lorsque le parlementaire Écossais Bill Kidd (vice-président du PNND) a pris la parole en indiquant : « Que la France est un pays fier. Elle doit être forte, en décidant de se débarrasser de ses armes nucléaires et non forte en conservant des armes de destructions massives. »
Seule certitude, l’espace parlementaire ne doit pas avoir la seule primauté de ce débat. Non, il est bien évident que d’autres personnalités politiques françaises sont directement affectées par le danger posé par les armes nucléaires. N’oublions pas en effet que les armes nucléaires sont avant tout destinées à détruire des centres de pouvoir, dont la localisation est principalement au cœur des villes.
Par conséquent, les acteurs politiques locaux, les élus territoriaux, régionaux et en particulier les maires doivent résolument s’engager dans ce débat pour défendre leur population d’un cataclysme nucléaire.
Une action qui n’a pas qu’une valeur symbolique, est de devenir membre du réseau international (plus de 5500 villes à travers le monde) de l’AFCDRP/Maires pour la Paix France. De façon très pratique et pragmatique, ces maires peuvent réaliser des actions culturelles, sportives et politiques permettant d’engager l’ensemble de leurs concitoyens (école, personnes âgées, administration, …). Ou de manière encore plus ambitieuse, ils peuvent aussi mettre en œuvre un Programme Local d’Action pour une Culture de la Paix (PLACP) dont le but est, sans prosélytisme ni activisme, de placer la Culture de la Paix au cœur de l’action publique.
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